Observatoire de la biodiversité des microorganismes œnologiques 

Cet observatoire a pour ambition de réaliser le suivi pluriannuel de la biodiversité des microorganismes œnologiques pour anticiper les évolutions à venir et contribuer à préserver la qualité des vins. 

Contexte 

Contexte

La filière vitivinicole doit faire face à différents enjeux environnementaux dans un contexte de transition agroécologique. Le changement climatique, par la modification du microclimat de la baie et l’augmentation de la teneur en sucres et du pH des moûts, peut impacter la diversité des microorganismes impliqués dans la transformation du raisin en vin. Par ailleurs, la réduction de l’usage du dioxyde de soufre va à terme modifier les communautés fermentaires et potentiellement favoriser l’émergence de microorganismes d’altérations. Depuis plus de 20 ans, les microbiologistes de l’UMR œnologie ont développé un ensemble d’approches méthodologiques et d’indicateurs pertinents pour évaluer et suivre l’évolution de la biodiversité des microorganismes œnologiques mais aussi pour conserver cette biodiversité. Ces compétences seront mises à contribution dans le cadre de l’observatoire pour produire des données scientifiques de suivis pluriannuelles de la biodiversité.

Le projet

Le projet

« Analyser, préserver et conserver la biodiversité pour anticiper les évolutions à venir » 

Adossé à l’UMR Œnologie, cet observatoire a pour ambition de s’engager sur le long terme sur le suivi de la biodiversité microbienne et contribuer à préserver la qualité et la typicité des vins dans un contexte en transition. Les entreprises mécènes élaborent, avec les chercheurs de l’UMR, les orientations stratégiques de l’observatoire. Elles constituent les terrains d’étude de l’observatoire en fournissant des échantillons et les données associées (pratiques œnologiques, facteurs environnementaux, analyses chimiques des moûts et des vins) sur lesquels seront adossés les travaux scientifiques. L’observatoire est en charge de l’analyse de la biodiversité à différents niveaux d’étude (communautés microbiennes, espèces et souches) et différentes échelles (exploitations vitivinicoles, appellations). Les biomasses microbiennes et/ou les souches isolées seront placées et conservés dans la collection de microorganismes de l’UMR œnologie, référencée dans les catalogues européens et internationaux. Les questionnements scientifiques et les axes de travail en lien avec le suivi de la biodiversité seront coconstruits avec les mécènes.

 

Le projet est porté par une équipe pluridisciplinaire de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV) associant l’INRAE, l’université de Bordeaux et Bordeaux Sciences Agro
Il s’inscrit dans le cadre du « Fonds ISVV – une ambition internationale au service de la filière ».

Avec le concours de la Fondation Bordeaux Université, il bénéficie du soutien en mécénat du Château Belair-Monange, du Château Coutet, du Château Cheval Blanc, du Château La Conseillante, du Château Palmer, du Château Pichon-Longueville, du Château Rauzan Segla, du Château d’Yquem et de Seguin Moreau

Missions

Missions 

L’observatoire a pour missions principales :  

  • Réaliser des suivis pluriannuels de la biodiversité des microorganismes du raisin au vin et surveiller l’émergence de microorganismes d’altération
  • Formuler des questionnements scientifiques en lien avec le suivi de la biodiversité
  • Produire des données scientifiques sur la biodiversité des microorganismes œnologiques et les communiquer auprès des acteurs de la filière
  • Conserver la biodiversité des microorganismes œnologiques

Pilotage

Coordination scientifique de l’Observatoire 

Isabelle Masneuf-Pomarede, professeur d’œnologie, travaille particulièrement sur l’écologie microbienne du raisin au vin à l’échelle de la communauté (levures, bactéries) et à l’échelle d’une espèce (diversité génétique et phénotypique).

Patrick Lucas, professeur en microbiologie, étudie la biodiversité des bactéries du vin, en particulier celles de l’espèce Oenococcus oeni.

Marina Bely, maître de conférences en microbiologie du vin, étudie la diversité phénotypique des levures non – Saccharomyces, leurs interactions avec l’espèce S. cerevisiae et leurs besoins en nutriment.

Jana Rudolf, chef de projet, expert en microbiologie du vin.

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