Contexte

Contexte

A l’heure actuelle, il n’existe aucune méthode pour guérir les maladies neurodégénératives dont Alzheimer ni même pour les prévenir. Aujourd’hui, la lutte contre ces pathologies se concentre sur le ralentissement de leur évolution. Mais l’efficacité des médicaments liés à ces luttes reste limitée. Toutefois, le nombre de personnes atteintes de maladies neurodégénératives ne cesse d’augmenter. Pour le cas d’Alzheimer, 225 000 nouveaux cas* sont diagnostiqués chaque année en France. En 2020, plus d’un million de français seront atteints de cette maladie, soit une personne de plus de 65 ans sur 4.
*Source France Alzheimer

De nombreux chercheurs travaillent actuellement sur ces questions. Le site universitaire bordelais a notamment développé d’importantes compétences dans le domaine des neurosciences qui sont reconnues à l’échelle internationale. La mise en place du Bordeaux Neurocampus illustre pleinement cette dynamique.

Le projet

Le projet

Mieux comprendre le fonctionnement du cerveau lors de la mémorisation pour, à terme, mieux en traiter les dysfonctionnements (dans le cas de pathologies neurodégénératives, telles qu’Alzheimer)

En 2017, le Fonds AXA pour la Recherche et la Direction de la Banque Patrimoniale d’AXA Banque en lien avec la Fondation Bordeaux Université ont souhaité accompagner, pendant deux ans, les travaux prometteurs de Stéphane BANCELIN, post-doctorant à l’Institut Interdisciplinaire de Neurosciences (IINS) de Bordeaux.

Ce jeune chercheur étudie via l’imagerie optique, les relations entre les neurones au sein de l’hippocampe, zone clé dans la formation de la mémoire. Son projet vise à mieux comprendre le processus biologique du cerveau. Une étape importante qui précède l’étude du développement et de l’évolution de certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer et des lésions cérébrales pour pouvoir aider à leur guérison.

Marc LEGARDEUR, directeur de la Banque Patrimoniale d’AXA
Marc LEGARDEUR, directeur de la Banque Patrimoniale d’AXA

L’ensemble des collaborateurs de la Direction de la Banque Patrimoniale d’AXA a souhaité soutenir le secteur médical en créant une action philanthropique dédiée. Pour nous il s’agissait d’une occasion unique de mettre en relation notre clientèle haut de gamme et le monde de la recherche. Grâce à notre partenariat avec AXA Research Fund, initiative de mécénat scientifique du Groupe AXA, nous avons pu identifier le projet de Stéphane Bancelin et lever la somme nécessaire pour qu’il puisse effectuer ses recherches sur la compréhension de la formation de la mémoire et cela durant deux années.

Missions

Missions

Ce projet a deux ambitions fortes :

  • En matière de recherche, il consiste à mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire, en observant la façon dont le cerveau se remodèle lors d’un processus de mémorisation. A terme, ces travaux permettront d’en étudier les dysfonctionnements, en l’occurrence ceux impliqués dans la maladie d’Alzheimer.
  • En matière thérapeutique, le projet vise à identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour contribuer à l’amélioration des soins apportés dans le cas de pathologies neurodégénératives telles qu’Alzheimer ou de lésions cérébrales.

 

Découvrez l’avancée de ces travaux en vidéo :

Interview 1 – mai 2017

Interview 2 – octobre 2017

Interview 3 – février 2018

Portait – Stéphane BANCELIN

Portait – Stéphane BANCELIN

Après un parcours de physique expérimentale et interaction lumière-matière à l’ENS de Cachan, Stéphane BANCELIN obtient en 2013 un doctorat de l’école polytechnique – spécialité biophysique. Durant sa thèse au Laboratoire d’Optique et Biosciences, il développe des techniques de microscopie optique non-linaires pour l’imagerie quantitative du collagène dans les tissus conjonctifs (peau, tendon, cornée…). Il part ensuite travailler comme chercheur postdoctoral à l’Institut National de Recherche Scientifique du Québec, où il s’attache à analyser la modification des propriétés de la lumière (phase, polarisation…) dans les tissus biologiques pour extraire des informations structurales sur les échantillons.

De retour en France fin 2016, Stéphane BANCELIN intègre l’Institut Interdisciplinaire de Neuroscience, pour développer une approche d’optique adaptative en microscopie de super-résolution STED in vivo. Il utilise maintenant cette technique pour étudier la morphologie et l’évolution dynamique des épines dendritiques dans l’hippocampe. En particulier, ses recherches visent à mieux comprendre le rôle de la plasticité des épines dans l’acquisition de la mémoire en corrélant les modifications structurales dans l’hippocampe, à l’échelle nanométrique, avec des expériences comportementales.

 

Principales publications :

  • Pfeiffer T*, Poll S*, Bancelin S*, Angibaud J, Inavalli KVVG, Keppler K, Mittag M, Fuhrmann M, Nägerl V, Chronic STED imaging reveals high turnover of dendritic spines in the hippocampus in vivo, Elife, 7, e34700 (2018).
  • Bancelin S, Couture C-A, Pinsard M, Rivard M, Drapeau P, Légaré F, Probing microtubules polarity in mitotic spindles in situ using Interferometric Second Harmonic Generation Microscopy, Scientific Reports, 7,6758 (2017).
  • Bancelin S, Lynch B, Bonod-Bidaud C, Ducourthial G, Psilodimitrakopoulos S, Dokladal P, Allain J-M, Schanne-Klein M-C, Ruggiero F, Ex vivo multiscale quantitation of skin biomechanics in wild-type and genetically modified mice using multiphoton microscopy, Scientific Reports, 5, 17635 (2015).
  • Bancelin S, Aimé C, Gusachenko I, Latour G, Coradin T, Schanne-Klein M-C, Non-invasive determination of collagen fibrils size via absolute measurements of Second Harmonic Generation signals, Nature Communications, 5, 4920 (2014).

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