15 centres du réseau français de recherche sur le cancer du rein UroCCR, lancent une nouvelle étude : P-NeLoP.

Son but est d’évaluer l’efficacité de l’utilisation de la basse pression AirSeal® lors de la néphrectomie partielle robot-assistée pour tumeur du rein sur l’intensité de la douleur post-opératoire.

Descriptif du projet de recherche : Etude : P-NeLoP / – ARCHIMAID

La voie mini-invasive pour la néphrectomie partielle est recommandée pour offrir aux patients des parcours ERAS et de jour menant à la meilleure récupération possible. Dans ce contexte, la gestion de la douleur est cruciale et toute innovation censée offrir un avantage doit être évaluée. Pour les procédures laparoscopiques Trans péritonéales, le niveau et la stabilité de la pression d’insufflation influencent la qualité du pneumopéritoine et peuvent avoir un impact sur la faisabilité de la chirurgie ainsi que sur les résultats intra et postopératoires. Il est universellement reconnu que plus la pression d’insufflation est faible, mieux c’est. Cependant, il faut généralement trouver un équilibre entre la faisabilité technique de l’opération et la pression d’insufflation la plus basse acceptable. Le système AirSeal vise à générer un pneumopéritoine stable même en cas de succion active du gaz par l’assistant du chirurgien. Les chercheurs émettent donc l’hypothèse que le RAPN serait faisable et sûr même à basse pression (7mm Hg) et qu’il pourrait diminuer la douleur postopératoire des patients.

L’objectif principal est d’évaluer prospectivement l’impact d’une faible pression d’insufflation à l’aide du système AirSeal (7mm Hg) pendant le RAPN sur la douleur postopératoire des patients (localisation principale et intensité), 24 heures après la chirurgie.