Introduction

Introduction

Les travaux de la chaire s’inscrivent dans le prolongement de l’histoire des relations entre la recherche sur la chimie du pin et les acteurs économiques et institutionnels de la région.
Jérôme PIERREL, enseignant-chercheur du laboratoire SPH (« EA 4574 » Sciences, Philosophie, Humanités) a restitué cette histoire dans un court article : « La chimie et la valorisation du Pin à l’Université de Bordeaux »

Chronologie locale

Rétrospective 1900-1970*

Pendant des centaines d’années, la fabrication de la résine de pin a été l’un des fondements de l’économie dans la région. Elle était utilisée avant tout dans les chantiers navals de Bordeaux pour le calfatage de bateaux. Mais l’utilisation privilégiée de la résine a été remise en cause avec l’avènement de la pétrochimie à la fin du XIXe siècle, mettant en danger la stabilité économique dans les Landes et en Gironde. Pour contrer une crise inévitable, un nouvel acteur s’est impliqué : l’Université de Bordeaux. En 1900, sous la direction du professeur Maurice VÈZES, le Laboratoire de chimie appliquée à l’industrie des résines est né pour développer de nouvelles applications et sauver l’économie aquitaine reposant sur la production de la forêt landaise.

Le laboratoire de chimie appliquée à l’industrie des résines, devenue l’Association Institut du Pin en 1924 puis partie intégrale de l’Université de Bordeaux en 1934, a évolué vers un centre de recherches reconnu mondialement. Son statut administratif particulier est remarquable. Hébergé par l’Université de Bordeaux, il est une initiative collective financée par les contributions de milliers d’ouvriers forestiers et de dizaines d’entreprises et d’institutions régionales. Dans les années 1940, il est un des plus riches laboratoires français. Il devient rapidement impliqué dans des projets aussi impressionnants que la fabrication des carburants de fusée à partir de la résine. Ces travaux montrent que la science ne se limite pas à deux logiques de financement : publique d’une part et privée d’autre part. Des solutions équilibrées sont non seulement possibles, mais elles peuvent être extraordinairement prolifiques en ce qui concerne la production scientifique.

 

*Cette rétrospective est tirée du travail de thèse en histoire des sciences de Marcin KRASNODEBSKI que la chaire accompagne depuis fin 2013.

Au-delà de la chimie

Au-delà de la chimie

Au niveau local, le pin maritime ne s’est pas limité à la recherche en chimie. Les pins sont présents dans la littérature, la peinture et même l’éducation aux sciences dans le cadre d’ateliers de médiation scientifique.

Le pin en poésie

Le pin en chanson

Musée de Mimizan

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