Actualités

À la une

Le projet « Soleil et santé au travail » officiellement lancé

Le projet « Soleil et santé au travail » a été officiellement lancé le 2 décembre dernier dans les locaux de la Fondation Bordeaux Université, à l’occasion du premier comité de pilotage du projet.

Porté par l’université de Bordeaux et développé au sein du Centre de recherche Bordeaux Population Health (BPH – Inserm U1219) par l’équipe LEHA (Équipe 4 – Exposition vie entière, santé, vieillissement), le projet s’attachera à quantifier l’impact sanitaire de l’exposition solaire professionnelle sur la santé de la peau et des yeux des travailleurs. Cela permettra l’évaluation des risques pour la santé en lien avec le travail à l’extérieur et pourrait favoriser la reconnaissance de ces pathologies en tant que maladies professionnelles.

La direction scientifique est assurée par Cécile DELCOURT et Audrey COUGNARD GREGOIRE, respectivement directrice et ingénieure de recherche INSERM. Elles seront assistées par Bouchra AMARI, doctorante-épidémiologiste récemment recrutée pour cette étude. 

Le projet bénéficie du soutien de Sanofi, Zeiss et de La Sécurité Solaire (en partenariat avec Les Entreprises Contre le Cancer et le comité des Hauts-de-Seine de la Ligue Nationale Contre le Cancer). 

Représentants universitaires, associatifs et mécènes étaient donc réunis à cette occasion pour échanger sur l’ambition scientifique du projet ainsi que les engagements et contributions de chacun.

Suite à ce premier comité de pilotage, les partenaires ont acté le démarrage des travaux de recherches et d’analyses qui permettront notamment :

  • d’estimer l’exposition professionnelle aux ultraviolets (UV) solaires et aux co-expositions (augmentant la photosensibilisation), dans la cohorte nationale Constances, selon le type de professions ;
  • d’estimer l’incidence de cancers cutanés (mélanome, carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde (spinocellulaire)) et de pathologies oculaires (dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et cataracte) ;
  • d’estimer les associations entre les différentes expositions aux UV (UVA, UVB, UV érythémal, UV total) et les risques de cancers cutanés et de pathologies oculaires dans la population générale et dans des professions particulièrement exposées et d’identifier le type de rayonnement UV associé à chaque pathologie en prenant en compte les différents facteurs de risque et co-expositions ;
  • de calculer les fractions de cancers cutanés et de pathologies oculaires attribuables aux expositions professionnelles aux UV solaires.

De telles études épidémiologiques sont indispensables pour définir des politiques de santé publique dans notre pays visant à la réduction de ces pathologies et des conséquences délétères qui en découlent, par le développement de stratégies de prévention.