Contexte

Contexte

Music for the Brain soutient des projets de recherche ayant pour objectif de favoriser le « vieillissement en bonne santé » du cerveau et de prévenir ou retarder la survenue des affections cérébrales les plus fréquentes du sujet âgé. Au cours des dernières décennies, l’augmentation de l’espérance de vie et la diminution simultanée de la fréquence et de la gravité des maladies cardiovasculaires ont conduit à un accroissement de la fréquence des AVC et de la démence, deux maladies neurologiques liées à l’âge étroitement corrélées. Les facteurs génétiques, environnementaux et socio-culturels qui ralentissent ou au contraire accélèrent le vieillissement cérébral sont particulièrement étudiés.

Le projet

Le projet

Music for the Brain est une initiative culturelle dédiée à la science, lancée à Bordeaux en 2015 avec le soutien de l’Institut Culturel Bernard Magrez.

L’objectif est d’organiser des concerts philanthropiques, dont les bénéfices sont utilisés pour soutenir la recherche sur le « bien vieillir » cérébral. Cette initiative est portée par une équipe de recherche en santé publique dans le domaine de la neurologie, au sein de l’université de Bordeaux.

Lauréate de l’appel à projets IHU 3 du plan France 2030, cette même équipe porte un projet d’institut sur la santé vasculaire cérébrale (Precision and global vascular brain health institute, VBHI), coordonné par l’université de Bordeaux et porté avec le CHU de Bordeaux, l’Inserm, Inria et la Région Nouvelle-Aquitaine. Centre unique et d’excellence à visée internationale entièrement dédié à la santé vasculaire du cerveau, l’Institut est pionnier de la lutte contre les maladies neurologiques les plus courantes : les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et la démence.

L’activité de recherche de l’IHU est à la fois fortement inscrite sur son territoire et très ouverte à l’international. Ses chercheurs entretiennent des collaborations étroites de longue date avec des institutions étrangères de premier rang telle que l’université LMU de Munich, partenaire privilégié de l’université de Bordeaux.

Plus d’infos sur le site de Music for the Brain

Missions

Missions

Combinant art & science, le projet Music for the Brain souhaite faciliter les échanges internationaux scientifiques mais aussi culturels. Deux premiers concerts ont ainsi eu lieu à Bordeaux, avec la participation de partenaires internationaux de l’université de Bordeaux, notamment de l’Université de Boston, avec le soutien de la commission franco-américaine Fulbright et en présence du consul des Etats-Unis, ainsi que de l’Université de Kyoto. Dans cette continuité, le 10 avril 2018, un troisième événement a eu lieu à la Maison Franco-Japonaise, à Tokyo.

Les fonds levés par Music for the Brain ont déjà permis de lancer une école d’été internationale qui propose aux jeunes chercheurs une formation spécialisée dans l’étude des déterminants génomiques des AVC, de la démence et du vieillissement cérébral mesuré en imagerie par résonance magnétique. Cette école d’été « Neurepiomics » s’est tenue avec grand succès à sept reprises notamment à l’université de Bordeaux et Arcachon, en France puis à l’université de Boston, aux États-Unis, et à l’Université de Kyoto, au Japon.

L’édition 2023 

Le 4ème concert-conférence Music for the Brain aura lieu le samedi 25 novembre 2023 à Bordeaux, à l’Institut Culturel Bernard Magrez. Cette nouvelle édition sera consacrée au soutien du lancement de l’Institut de prévention des maladies vasculaires cérébrales de Bordeaux.

Évènement culturel philanthropique par excellence, cette 4ème édition de Music for the Brain offre un programme riche et varié. Deux expositions seront présentes tout au long de l’évènement : 

– Cimes et Ciment » de Cyrille Borgnet Dupont, dans la Galerie des Nouveaux Talents.
– L’exposition d’art contemporain « La beauté sauvera le monde », une plongée artistique au cœur de l’âme humaine, au Château Labottière

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Programme

-19:00 : Accueil et discours d’introduction – Pavillon de la Boétie        
-19:10 : Conférence « Comment rendre notre cerveau plus résilient ? – Pavillon de la Boétie
-19:40 : Concert partie 1 – Pavillon de la Boétie
-20:40 : Intermission / pause apéritive – Rez-de Chaussée du Château Labottière
-21:00 : Concert partie 2 – Pavillon de la Boétie
-21:30 : Cocktail – Rez-de Chaussée du Château Labottière

 

Lieu et accès

Institut Culturel Bernard Magrez, 16 rue de Tivoli, 33000 Bordeaux

En voiture – Parking Beaujon, Impasse des cossus (2 min à pied) 
En bus – Ligne 56 Express – Ligne 5 – Ligne 6 – Ligne 29 
En vélo – Parking vélo à votre disposition dans l’enceinte du Château et station VCUB Tivoli en face de l’entrée (10 min du Grand Théâtre) 
En tramway – Ligne C : Arrêt Camille Godard (15 min à pied) – Ligne D : Arrêt Barrière du Médoc (5 min à pied)

 

 

Claire-Marie Le Guay, pianiste de renom

Claire-Marie Le Guay, organise son récit par des gestes amples, comme effleurant les mouvements d’une horloge intérieure dissimulée sous l’éloquence du chant. »Soliste présente sur les scènes internationales, Claire-Marie Le Guay s’est produite notamment au Carnegie Hall de New York, à la Philharmonie de Paris, au Suntory Hall de Tokyo, au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Klavier-Festival Ruhr en Allemagne. Lauréate de plusieurs concours internationaux, elle joue avec le même engagement en récital, en musique de chambre (avec Nicolas Dautricourt, François Salque, ou le quatuor Modigliani notamment) ou en concerto avec de nombreux orchestres, tels que le Bamberger Symphoniker, le Bayerischer Rundfunk à Münich, la Camerata Salzburg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Kremerata Baltica, le New Japan Philharmonic, le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, la Staatskapelle de Weimar, sous la direction de Daniel Barenboim, Louis Langrée en particulier. Sa vaste discographie est saluée par la critique ; le magazine Gramophone la qualifie de « contribution magistrale ». Avec la parution de son enregistrement Joies de l’âme en 2021, Claire-Marie Le Guay a retrouvé Liszt, dont l’interprétation la fit connaître du grand public à seulement 19 ans. C’est son quatrième enregistrement pour Mirare après Voyage en Russie, Bach, puis Schubert «Wanderer» avec François Salque.

Son répertoire très large inclut la musique de son temps (Henri Dutilleux, Thierry Escaich dont elle est dédicataire de plusieurs œuvres et l’une des interprètes les plus fidèles, Sofia Goubaïdulina ou Bruno Mantovani).

Lauréate de la Fondation pour le piano du lac de Côme, Claire-Marie Le Guay y a poursuivi sa formation après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) avec des personnalités musicales telles que Dmitri Bashkirov, Alicia de Larrocha et Andreas Staier, ainsi qu’à Berlin, avec Daniel Barenboim.

Accordant une place essentielle à la transmission, elle enseigne depuis 2001 au CNSMDP. Artiste engagée, elle a collaboré avec l’Opéra de Dijon de 2012 à 2020 pour le développement des projets artistiques pour le jeune public.

Eisenhower Fellow en 2015, Claire-Marie Le Guay est la directrice artistique du Festival international de musique de Dinard depuis 2018, et elle est en résidence à La Grande Scène du Chesnay depuis 2019 pour la programmation d’une série de concerts.

Elle est l’auteure des livres La vie est plus belle en musique (Flammarion, 2018) et C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (Flammarion, 2022).

 

 

 

Nicolas Dautricourt , virtuose du violon

Prix Georges Enesco de la SACEM, Révélation Classique au Midem de Cannes, invité aux 23èmes Victoires de la Musique Classique à Toulouse et membre de la Chamber Music Society of Lincoln Center de New York, Nicolas Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération.En janvier 2019 il a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre National d’Ile de France dans le deuxième concerto de Prokofiev sous la direction de Jamie Philipps, et se produit régulièrement sur les plus grandes scènes internationales, Kennedy Center, Alice Tully Hall, Wigmore Hall, Moscow Tchaikovsky Hall, Tokyo Bunka Kaikan, Salle Pleyel, Cité de la Musique et Théâtre des Champs-Élysées entre autres.

Egalement l’invité de prestigieux festivals classiques ou de Jazz tels que le Festival Enesco de Bucarest, Lockenhaus Kammermusikfest, Music@Menlo, Ravinia, Pärnu, Davos, Sintra, Folles Journées de Nantes et Tokyo, Jazz à Vienne, Marciac Jazz Festival, Jazz à la Grange, il s’est déjà produit en soliste avec le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, Detroit Symphony, SWR Saarbrücken, BBC Wales National Orchestra, Manchester Camerata, Aachen Symphony, Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Symphonique du Québec, Oulu Sinfonia, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Novosibirsk Philharmonie, International Players Busan, Mexico Philharmonic, NHK Chamber Orchestra, Kanazawa Ensemble, sous la direction de Leonard SlatkinPaavo JärviFabien GabelYan-Pascal TortelierTugan Sokhiev, Frédéric Chaslin, Maxim Emelyanichev, Stanislas Lefort, Philippe Auguin, David Niemann, Wolfgang Doerner, Carlos-Miguel Prieto, François-Xavier Roth, Eivind Gullberg Jensen, Gabor Takacs-Nagy, Michael Francis, Kazuki Yamada, Yuri Bashmet, Dennis Russell Davies et Vahan Mardirossian.

A l’automne 2023, paraîtra un enregistrement du Concerto pour violon de Schumann, avec Manchester Camerata dirigé par le violoniste et fondateur du célèbre Quatuor Takacs, Gabor Takacs-Nagy, pour le label allemand Haenssler, et un Concerto d’Elgar avec BBC Wales sous la direction de Frédéric Chaslin, est également en prévision.

 

Primé aux concours internationaux Wieniawski, Lipizer et Belgrade, il a étudié avec Philip Hirschhorn, Miriam Fried et Jean-Jacques Kantorow, et est depuis 2021 professeur de violon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles.

Nicolas Dautricourt est par ailleurs un grand passionné de tennis. En Mai 2018, alors qu’il est invité à prendre part au prestigieux Trophée des Célébrités du Tournoi de Roland Garros, il effectue un parcours sans faute jusqu’en quart de finale (deuxième tour), non sans infliger au passage au célèbre comédien Michel Boujenah un cinglant 6/1 6/0. Une défaite cruelle, certes, mais de l’aveu même des deux protagonistes, probablement nécessaire.

 

Directeur artistique des « Fêtes Musicales de Corbigny », Nicolas Dautricourt joue un magnifique instrument d’Antonio Stradivarius datant de 1713, le « Château Pape-Clément », généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez, et en janvier 2021, est nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture.

 

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