Pour la 2e année consécutive, ce prix récompense des recherches dans le domaine de la chimie du bois lors de la journée nationale « Thèses des Bois » organisée par le pôle de compétitivité Xylofutur. 10 doctorants ont présenté leurs travaux devant professionnels, universitaires et étudiants.
Le jury international, présidé par Christine DÉLISÉE, a remis 3 prix dont celui de la chaire décerné à l’unanimité à Maud CHEMIN, doctorante de l’Université de Bordeaux au LCPO.
Sa thèse porte sur l’utilisation de la chimie du bois pour synthétiser des macromolécules (dites « synthons ») fonctionnelles et assembler ces blocs par « chimie click » pour obtenir de nouveaux copolymères biosourcés. Maud CHEMIN travaille aujourd’hui à partir des hémicelluloses de hêtres mais la méthode pourrait s’adapter à d’autres essences de bois ou déchets de la filière bois.
Outre les conditions très douces de synthèse (eau, 30°C), le jury a été séduit par les potentialités en termes d’application, dans les domaines de la cosmétique ou encore de la construction bois.
C’est Paul DESCHRIJVER, nouveau directeur du site Solvay à Pessac, qui a remis le prix à l’occasion de l’AG de Xylofutur.
lire son interview détaillée site de Xylofutur
Maud CHEMIN, doctorante au LCPO et lauréate du prix de la chaire
Ce prix marque la reconnaissance de la qualité de mes travaux par la communauté des sciences du bois, de la génétique à la mécanique. Je suis ravie d’avoir fait passer l’enjeu de mon projet à l’ensemble de ces acteurs. J’espère que le prix permettra d’accroître la visibilité de notre projet et nous aidera à trouver de nouveaux financements pour poursuivre ce travail précurseur. Une des perspectives est d’adapter la méthodologie sur les hémicelluloses de pin maritime. De manière plus personnelle, j’espère qu’il me fera connaître auprès de futurs employeurs et servira de tremplin à de futures opportunités de carrière.