La clinique du droit, projet soutenu par le groupe d’impulsion, organisait le 17 octobre 2014 une journée d’études pour présenter son action d’information et d’orientation juridique gratuite.

Au cours de cette journée de débats, Stéphanie NADAUD, directrice de la vie coopérative et de la communication au Crédit Mutuel du Sud-Ouest (CMSO), et François CORNUZ, directeur général de Domofrance, ont échangé avec Laurent CHIVALLON, directeur des nouvelles solidarités à la mairie de Bordeaux et Caroline PRÉVOST, directrice de l’association l’Atelier Budgétaire, au cours d’une table-ronde portant sur l’utilité et les bienfaits de la clinique du droit. Ils ont ainsi pu rappeler les raisons du soutien apporté par le Crédit Mutuel du Sud-Ouest (CMSO) et Domofrance à la clinique du droit, un projet véhiculant des valeurs qui leur sont proches et permettant d’améliorer la vie de chacun.

En effet, la clinique du droit représente une démarche innovante, permettant de donner une image plus positive et plus juste du droit. Elle répond à un véritable besoin, beaucoup de personnes en difficulté hésitant à se tourner vers des professionnels du droit alors qu’elles en ont le besoin. La clinique du droit offre donc une solution alliant conseils personnalisés, gratuité, vulgarisation du langage juridique, absence de formalisme et de jugement, et transparence, permettant de rendre l’échange plus rassurant, plus simple et plus accessible. Ainsi, 95% des personnes qui entendent parler de la clinique du droit la contactent et considèrent son apport comme positif.

D’autre part, cette démarche permet aux étudiants d’aller sur le terrain, au contact des citoyens, et de ne pas rester uniquement sur les bancs de l’école. Cela leur permet non seulement d’appliquer leurs connaissances mais aussi d’acquérir des qualités humaines telles que l’humilité et l’égalité. Ils deviennent ainsi acteurs de leur propre formation en se confrontant aux vraies problématiques de la vie actuelle.

La clinique ne fait toutefois pas concurrence à l’activité des avocats. Elle est uniquement une solution qui s’ajoute aux autres déjà existantes (maisons de la justice et du droit, aide juridictionnelle) et qu’il ne faut pas mettre de côté. Plusieurs organismes (comme la CCAS de Bordeaux ou l’association de lutte contre le surendettement l’Atelier budgétaire) font ainsi appel à la clinique du droit afin d’obtenir des réponses adaptées aux cas qu’ils traitent.