Jeudi 12 mars s’est tenue une passionnante conférence animée par Astrid Lafitte, responsable fiscal du groupe Pichet, et Bernard Bacci, directeur fiscal de Vivendi, en présence d’étudiants de Licence 3, Master 1 et Master 2, tous désireux de mieux connaître et comprendre le métier de directeur fiscal. Après avoir présenté leur groupe respectif, le groupe Pichet intervenant dans le secteur de l’immobilier (promotion, administration de biens, foncière patrimoniale, exploitation hôtelière, activité viticole), et le groupe Vivendi dans le secteur de l’entertainment (Canal plus, Universal Music, Havas, Gameloft…), les deux intervenants ont expliqué aux étudiants quelle était la part, dans leur pratique professionnelle, de « fiscalité structurelle » (identique quelle que soit l’activité du groupe) et de « fiscalité opérationnelle » (liée à l’activité du groupe).

Car, pour mener à bien ses différentes missions (piloter la fiscalité du groupe, sécuriser la pratique fiscale, définir la stratégie fiscale, traiter les contentieux fiscaux …), un directeur fiscal doit bien connaitre l’activité du groupe, son organisation et son milieu d’implantation. Un directeur fiscal doit être capable de communiquer avec des intervenants très divers, en interne comme en externe, en adaptant à chaque fois la forme et le niveau de son discours. Un directeur fiscal doit avant tout être un bon juriste (car dans « droit fiscal », il y a avant tout « droit ») et être capable de tirer la sonnette d’alarme s’il existe un risque fiscal.

Avec de précieux conseils aux étudiants : connaître la comptabilité sociale mais aussi consolidée, s’intéresser aux autres branches du droit, savoir travailler en équipe et, enfin, assumer ses différences, qui sont une force. Car ce sont avant tout des personnes que l’on recrute et non des CV : à compétences techniques égales, ce sont les qualités humaines et relationnelles qui font la différence.