Le 6éme symposium d’OENOVITI INTERNATIONAL portant sur les nouvelles variétés de vignes résistantes et les alternatives aux pesticides en viticulture pour une production de vins de qualité a eu lieu à Changins (Haute Ecole de Viticulture) en Suisse le 16 mai 2017.

Près de 130 participants de 15 pays ont apporté leurs connaissances, résultats, perspectives et prospectives. Ce sujet est d’une grande importance pour le secteur du vin pour atteindre des objectifs spécifiques attendus par les consommateurs pour des raisons de sécurité et d’environnement.

De nouvelles questions ont été abordées lors de ce symposium :

  • Histoire et contexte des aspects génétiques des variétés résistantes aux maladies
  • Les aspects politiques et l’acceptation par les consommateurs
  • Les programmes de croisements et stratégies de sélection des cultivars résistant aux maladies dans différents pays
  • Les nouvelles alternatives aux pesticides
  • Les nouvelles variétés résistantes dans la viticulture et la qualité des raisins et des vins.

Le colloque a permis de faire le point sur les variétés résistantes de vignes à raisins de cuve (ou cépages résistants) et les différentes procédures pour en assurer la protection industrielle, la commercialisation dans l’Union européenne (Catalogues) et leur classement pour la production de vin. Ce processus de classification, qui relève de la compétence des Etats membres, entraîne une distorsion de la concurrence entre les vignerons européens alors qu’ils sont confrontés aux contraintes environnementales.

Le développement de nouvelles variétés résistantes aux maladies (mildiou et oïdium notamment) nécessite de passer au banc d’essai le niveau qualitatif des vins obtenus au niveau de leur composition de leur goût et de déterminer quelle dénomination peut être accordée à ces croisements d’espèces. Des analyses génétiques performantes doivent aussi être menées pour pouvoir contrôler l’authenticité de ces nouvelles variétés.

Pour conclure le symposium, une dégustation de 18 variétés de vignes résistantes de différents pays a pu permettre aux participants de se faire une idée de la qualité des vins obtenus.

Des solutions innovantes et naturelles à l’utilisation des pesticides ont été proposées par plusieurs chercheurs du réseau et nécessitent des développements pour optimisation.