Contexte

Contexte

La région Nouvelle Aquitaine présente de multiples atouts donnant du sens à de nombreuses études de terrains en archéologie autour de son héritage culturel et matériel. Sélectionné parmi les lauréats des investissements d’avenir, le LabEx LaScArBx porte l’excellence en archéologie à Bordeaux puisque le site bordelais se classe à la 1ère place des universités françaises dans ce domaine. Ce LabEx (laboratoire d’excellence) unique en France est dédié aux sciences archéologiques et regroupe 300 chercheurs autour de disciplines variées (épigraphie, préhistoire, imagerie 3D, géologie…).

Le projet

Le projet

L’objet de l’étude porte sur un élément central de la recherche en archéologie : la datation. Les chercheurs impliqués dans le projet ont pour objectif de développer une technologie unique et innovante, via un procédé de datation qui s’avère d’usage plus général que le Carbone 14 et dans certains cas également plus précis pour la datation de l’architecture.

La recherche méthodologique et archéologique porte sur la datation des mortiers de construction par luminescence optiquement stimulée (OSL) issus d’édifices aquitains. Développé au sein du projet MoDAq (Mortar Dating in Aquitaine), ce sujet de recherche est basé sur le fait que les mortiers constituent des matériaux témoins représentatifs de la chronologie de l’édification, cette étude permettra à terme de développer une technologie nouvelle déclinable pour l’avenir à l’international.

Le laboratoire IRAMAT porteur du projet se place au 2ème rang mondial de l’activité scientifique sur la datation par luminescence grâce à son parc instrumental unique et l’exploration de nouveaux champs chronologiques.

Le travail d’expertise de la post-doctorante, Petra Urbanová, consiste à développer et consolider la méthode de datation par OSL monograin des mortiers de chaux. En plus du travail technique sur le terrain et en laboratoire, elle organise les revues de synthèse, rédige (ou co-rédige) des articles scientifiques dans des revues de rang international et intervient également dans des colloques internationaux à ce sujet…

Enrichie des résultats des premières études menées jusqu’alors, notamment celle de la crypte de la collégiale Saint Seurin (Bordeaux), Petra Urbanová a ainsi pu affirmer qu’il s’agissait du premier site carolingien à Bordeaux.
Prochains terrains d’études : L’abside paléochrétienne de Notre Dame de la Place (Bordeaux), la crypte de Sainte Quitterie (Aire sur l’Adour), des Eglises rurales (Sérignac et Gironde sur Dropt). Ces édifices ont été choisis en raison de leur importance patrimoniale et archéologique (Chemins de Saint Jacques, patrimoine de l’UNESCO).

Les résultats obtenus seront présentés à Bordeaux lors d’un séminaire international prévu en 2018 sur l’archéométrie des mortiers de construction.

Ce projet repose sur le financement d’un post-doctorant pour une période de 2 ans. La première année du projet a été financée par le Conseil Régional et l’objectif est de financer la deuxième année.

Les partenaires :Bandeau partenaires

 

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