Contexte

Contexte

La dégénérescence du cartilage ou arthrose du genou concerne aujourd’hui près de 40 millions d’européens, dont plus de 500 000 aquitains. En 2020, ce chiffre aura probablement doublé faisant de cette pathologie un véritable problème de santé publique compte tenu du vieillissement de la population.

Entraînant douleurs et perte fonctionnelle de l’articulation, cette maladie est en grande partie initiée par des lésions du cartilage articulaire causées par des microtraumatismes de la vie courante (sport, travaux de force…) et par le vieillissement tissulaire et des processus inflammatoires.

Les stratégies thérapeutiques pour y remédier sont limitées et demeurent imparfaites : qu’il s’agisse de l’atténuation de la douleur (anti-inflammatoires, acide hyaluronique) ou de la reconstruction artificielle (prothèse), aucune réparation significative n’a encore été mise au point, en dehors de procédés lourds, coûteux et peu satisfaisants.

Aujourd’hui, de nouvelles perspectives de régénération du cartilage émergent avec la thérapie cellulaire.

Le projet

Le projet

Mettre en œuvre une stratégie thérapeutique de traitement de l’arthrose du genou chez l’Homme.

Le docteur Alain SILVESTRE (Spécialiste de la médecine régénératrice de l’appareil locomoteur à la Clinique du Sport de Bordeaux-Mérignac et à l’INSERM) et le professeur Alain-Pierre GADEAU (Directeur du département des Sciences du Vivant et de la Santé à l’université de Bordeaux et Directeur de recherche « SHH et maladies vasculaires » à l’INSERM) souhaitent parvenir à la mise au point d’une thérapie simple et innovante dite « ATMP » (Advanced Therapy Medicinal Products). Ces deux chercheurs ont pour ambition de proposer une thérapie peu coûteuse et applicable au plus grand nombre.

Missions

Missions

Le projet s’est fixé pour missions de valider cette procédure thérapeutique et d’en vérifier la fiabilité et la sécurité. Cette nouvelle thérapie permettrait notamment de :

  • Améliorer les conditions de vie et de vieillissement de la population du territoire.
  • Diminuer les handicaps liés à cette pathologie.
  • Améliorer la connaissance scientifique du mécanisme de réparation du cartilage et de fonctionnement des cellules réparatrices de la moelle osseuse.
  • Contribuer au positionnement central de la recherche bordelaise sur ce sujet à l’échelle nationale et améliorer sa visibilité internationale.

 

Ce projet résulte d’une collaboration entre chirurgiens, cliniciens, scientifiques et ingénieurs : l’INSERM U1034 Pessac, l’INSERM U1026 Bordeaux, l’EFS Bordeaux, le Centre d’Investigation Clinique de l’Hôpital Universitaire de Bordeaux et de l’INSERM, l’IHU Liryc, la société GEMAC, la société PROTEAL, la Clinique du Sport de Bordeaux-Mérignac et le service de rhumatologie du CHU de Bordeaux.

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