Collaborer avec la fondation

Monsieur Y, enseignant-chercheur, souhaite créer un module de formation pour ses étudiants de 3ème année de licence. étudiants de 3ème année de licence.

En faisant intervenir un panel d’experts issus de l’université et du monde socio-économique il souhaite apporter un regard différent sur leur filière, pour mieux leur faire comprendre les débouchés professionnels de leurs formations.

Les ambitions et objectifs de son projet définis, Monsieur Y évalue les besoins.

Désireux de trouver un financement pour son projet, il contacte la fondation Bordeaux Université. Il est reçu par l’équipe de la fondation qui évalue dans un premier temps son projet présenté relève de l’intérêt général.

L’entreprise W, PME d’Aquitaine souhaite lancer un nouveau projet avec une équipe du site universitaire bordelais.

L’objectif ? Financer un programme de recherche sur les smart-cities. Travaillant déjà avec des laboratoires du campus de Bordeaux, soucieuse de développer sa politique de RSE, W se rapproche de la fondation Bordeaux Université pour savoir si un montage financier sous forme de mécénat est possible.

Il est reçu par l’équipe de la fondation qui évalue dans un premier temps son projet présenté relève de l’intérêt général.

Pour cela, il doit répondre, au moins, à l’une des 5 missions de la fondation :

  • soutenir les activités générales d’enseignement,
  • accompagner la professionnalisation des formations et promouvoir l’insertion des diplômés,
  • promouvoir la recherche d’excellence,
  • augmenter l’attractivité du campus bordelais,
  • renforcer la dimension internationale du site universitaire bordelais.

Cette première étape passée, la fondation et l’entreprise W, déterminent la nature de ses besoins pour identifier la forme de collaboration la plus adaptée.

  • intitulé du projet,
  • nom du responsable,
  • laboratoire de rattachement / Unité de formation,
  • descriptif : enjeu scientifique, besoins, budget / cofinanceur potentiel ou existant, fléchage du financement, prospect pressenti (si existant), niveau d’accompagnement (demandé ou proposé).

À ce moment de montage du projet il est important de savoir, au-delà du montant, à quel niveau souhaite s’impliquer le mécène :

  • volonté de financer le projet sans intervenir par la suite dans son évolution,
  • souhait de co-construire avec les chercheurs et/ou les enseignants-chercheurs du site universitaire bordelais pour créer de la valeur partagée (participation aux comités de pilotage, présence à des événements en lien direct avec le projets, etc.),
  • préférence pour être le mécène exclusif du projet ou « premier mécène » avec différenciation notamment dans le niveau de don.

Une fois ce premier cadrage réalisé, l’équipe de la fondation organise un rendez-vous entre W et l’équipe de chercheurs identifiée comme possédant l’expertise requise sur le sujet des smart-cities.

L’idée est de pouvoir définir ce qu’il sera possible ou non de faire non seulement vis-à-vis de la durée et du financement engagé sur la chaire, mais encore et surtout qu’universitaires et entreprises se mettent d’accord sur le contenu scientifique du projet et les orientations qui lui sera donné.

Le projet de W est ensuite présenté aux membres du Conseil d’Administration de la fondation pour valider :

  • la pertinence du projet par rapport aux missions de la fondation,
  • la priorité donnée à ce projet,
  • le niveau d’accompagnement proposé.

Le projet validé par les membres du conseil d’administration, la fondation officialise ce nouveau projet de mécénat via la signature d’une convention qui cadre l’existence et l’évolution de la chaire durant toute sa durée de financement. Elle reprend ainsi montant et durée, mais aussi les engagements des deux parties. La fBU propose de façon générale de :

  • identifier les personnes ressources (équipe de recherche, enseignants, etc.) qui pourraient être intéressantes et intéressées pour travailler sur le projet,
  • identifier, si nécessaire, un ou plusieurs mécènes, auxquels proposer de rejoindre le projet,
  • réaliser le montage juridique et financier du projet en accord avec le mécène,
  • assurer le suivi opérationnel du projet,
  • assurer le suivi juridique et financier du projet (gestion et attribution des dons, organisation de comités de pilotage, communication externe, etc.).

W souhaitant rassembler autour d’elle d’autres PME. Elle identifie une dizaine d’entreprises de son carnet d’adresse qui pourraient être intéressées pour rejoindre le projet. De son côté la fondation entame les démarches de prospections de mécènes potentiels.

Ces derniers validés par W et les deux fichiers mis en commun, les prises de contact puis de rendez-vous pour présenter le campus bordelais, la fondation et finalement le projet, se multiplient.

Un an après la rencontre de W avec les équipes de la fondation, la chaire « Smart-Cities » rassemblant 2 PME d’Aquitaine, une multinationale et une collectivité locale voit le jour.

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