Camille BEDEL, Charlotte CIRODE et Marie LEBLAN sont les heureuses lauréates de la bourse de recherche sur les risques liés au capital humain dans l’entreprise.  Nous leur avons posé quelques questions sur leur ressenti après cette annonce :

Pourriez-vous nous expliquer un peu plus en détail le travail que vous avez effectué ?

Camille BEDEL :  » Nous avons réalisé une cartographie des risques liés au capital humain. Pour cela nous avons tout d’abord dû nous confronter à un problème théorique : définir le « capital humain »,  puis nous avons rapidement adopté une approche pratique en travaillant avec une PME de la région bordelaise (Les Ortigues) afin d’identifier et d’évaluer ses risques liés au capital humain, y compris ceux spécifiques aux opérations de fusions acquisitions. Nous avons pu appliquer notre démarche d’audit interne aux Ortigues ainsi qu’à une entreprise acquise récemment par les Ortigues. Ce travail a débouché sur la construction de tableaux des risques, d’un outil de détermination du profil culturel des entreprises et d’une base de données que nous espérons exploiter pour construire un outil automatisé par la suite. »

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que votre travail avait été retenu ?

Camille BEDEL : « J’étais fière que notre travail soit reconnu au point d’être rémunéré et contente d’avoir un cadre dans lequel le poursuivre, ce que nous souhaitions pour nous et pour l’entreprise qui a travaillé avec nous.  »

Charlotte CIRODE : « C’est surtout un sentiment de reconnaissance de la part des professeurs et des professionnels. J’étais fière que le travail qui nous portait autant à cœur soit reconnu et promu par les professionnels. L’aboutissement d’une année décisive. »

Marie LEBLAN : « Comme Camille et Charlotte, j’étais très fière. Nous nous sommes beaucoup impliquées dans le tournoi de gestion. On voulait absolument que les professionnels soient contents d’avoir collaboré avec nous et de pouvoir utiliser notre travail. J’étais également très heureuse que notre travail soit reconnu théoriquement par l’intermédiaire de nos professeurs. »

Selon vous, qu’est-ce que ce travail vous a apporté ?

Camille BEDEL : « Beaucoup de rigueur et de persévérance car il a fallu mener de front ce travail et nos stages, nos dossiers et travaux pour l’IAE, et le mémoire de master 2. De plus, nous avons appris à défendre nos idées en conciliant nos envies, les besoins de l’entreprise qui a travaillé avec nous et les exigences de la chaire. »

Charlotte CIRODE : « Cette mission a été pour moi l’illustration du travail en équipe. Nous avons partagé et nous sommes écoutées tout au long de notre démarche, c’est d’ailleurs la répartition des processus qui nous a permis de nous approprier le travail et de l’effectuer en harmonie avec nos opinions. Nous avons observé et compris l’importance de l’écoute entre collaborateurs. »

Marie LEBLAN : « Ce travail nous a appris la rigueur, mais également à savoir se surpasser. Ce projet était un challenge de fin d’études. Il nous a permis de clôturer nos cinq années d’études par une réussite. »

 

synthèse de leur travail « Capital humain et cartographie des risques associés »

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